La dépression au féminin - Hors-Normes
Une femme entourée de choses féminine

La dépression au féminin

écrit par Charlotte Clay

Qui n’a jamais entendu cette fameuse phrase « Ah, elle va avoir ses ragnagnas » ?

En tant que femme, il y a des « signes » qui préviennent de l’arrivée de nos menstruations : irritabilité, hyper sensibilité, humeur changeante, appétit insatiable. Mais il y a aussi toute une ribambelle de maux physiques qui peuvent accompagner nos écoulements mensuels : maux de ventre, de dos, de tête, diarrhée.

Saviez-vous que le simple fait d’être une femme peut nous plonger dans un état de dépression chronique ? Moi, je l’ignorais. Jusqu’au jour où… 

UNE RENCONTRE PROVIDENTIELLE 

Jusqu’au jour où le diagnostic est tombé ! Jusqu’au jour où je rencontrai une professionnelle de santé qui changea ma vie ! Jusqu’au jour où je compris comment et pourquoi mon cycle avait été malmené.

En juin 2022, ma vie bascula lorsque je fis la connaissance d’une consultante médicale spécialisée en traitements par les plantes (herbalist). Alors que je m’installais à son petit bureau cosy niché au fond d’une herboristerie au charme d’antan, je lui expliquai que cette consultation était mon dernier recours avant la sleeve gastrique.

Mon surpoids fait des dégâts : mes chevilles se déforment et je ressens des décharges électriques dans mes jambes.

Au fil de notre conversation, je lui racontai ma vie de femme et lui déclarai avoir avalé la pilule contraceptive depuis l’âge de onze ans pour traiter mes règles douloureuses. En outre, quelque temps après mon mariage, mon gynécologue me prescrivit un traitement hormonal car je ne parvenais pas à être enceinte. 

UN CYCLE MENSTRUEL BOULEVERSANT

Elle me demanda à quoi ressemblait mon cycle menstruel. Parce que nous devenons de plus en plus intimes au fil des semaines, chères lectrices, je vais vous confier ce que je lui répondis : 

« Quelques jours avant mes règles, je suis prise de fringales. Sucré et salé ne font qu’un et ont le même goût. Puis au moment de mes saignements, mon corps se vide et souffre. J’ai des vomissements violents et des migraines foudroyantes. Mais le plus difficile à vivre se situe sans conteste durant les deux semaines suivant mes menstruations. Là, j’ai des idées suicidaires. Je suis si déprimée que je pense à me tailler les veines dans mon bain et me noyer. Oui, je ressens ma vie si lourde que je souhaite mourir, redevenir légère et poussière. »

UN TRAITEMENT AU NATUREL 

Le diagnostic de cette professionnelle fut sans appel : mon corps a souffert d’une prise d’hormones prématurée (pilule contraceptive) et excessive (traitement hormonal). Ma thyroïde (organe qui fabrique des hormones) était sans dessus dessous. C’est ainsi que cette « bonne fée des plantes » me prescrivit un traitement naturel pour remettre de l’ordre dans ce fatras physique et mental.

Depuis ce jour, je ne me reconnais plus. Mon intérieur a retrouvé son équilibre naturel et mon mental s’est stabilisé.

Mesdames, je vous invite du plus profond de mon cœur à explorer votre cycle féminin. Ce clown malicieux qui pointe le bout de son nez rouge tous les mois, a plus d’un tour dans son sac pour nous rendre malade et déprimée. La bonne nouvelle c’est que « la dépression au féminin » n’est pas une fatalité, elle se soigne. 

DÉPRESSIVE ? UN SECRET CONFIDENTIEL 

Je ne suis ni une professionnelle de la santé, ni une experte sur le sujet de la dépression au féminin.

Toutefois, à travers mon vécu et mes expériences, il me tenait à cœur de partager avec vous cette information cruciale : si vous êtes une femme dépressive, commencez-donc par vos hormones !

Je ne le crie pas sur les toits de tous les cottages anglais. Mais je me sens suffisamment proche de vous, chères lectrices, pour vous en parler comme je le ferais à « cette amie » à qui je peux me confier. Et vous ? Si jamais vous vouliez en parler, cliquez ici

 

Charlotte C. pour Hors norme



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