Je vous avais annoncé dans mon tout premier article que je dévoilerais sur ce blog mes moments sombres, en y apportant du soleil. En effet, il m’est vital d’avoir une parole positive ici. Car moi, Charlotte Clay, je suis « la bonne copine qui remonte le moral », « l’épouse qui a toujours un mot réconfortant », « la personne qui voit le verre à moitié plein ». L’optimisme fait partie intégrante de ma personne. Il est inscrit dans mon ADN.
Aujourd’hui, je vous apporte donc une bonne dose de pep’s pour éclairer le sujet sombre de la dépression. Comme évoqué précédemment, j’ai réussi à sortir du gouffre plus d’une fois avec le soutien de ma famille. Mais également après avoir rencontré une professionnelle de la santé qui m’a permis de réguler mes hormones, sources fréquentes de déséquilibres physiques et mentaux. Je vais à présent vous expliquer comment j’ai retrouvé le chemin de la lumière et les stratégies mises en œuvre pour éviter d’être envahie par des idées sombres.
UNE PASSION LUMINEUSE
Lorsque je prends du recul et que j’analyse les grands moments de ma vie durant lesquels je fus fortement déprimée, je constate qu’il existe un fil rouge : ma passion et le fait d’être coupée de celle-ci. Faire du cheval et aller au centre équestre, c’est comme « me rendre dans mon petit paradis ». C’est respirer une grande « bouffée d’oxygène » et m’apaiser. Auprès de mon cheval, je suis dans mon élément. Je ne ressens aucune fatigue. Ma surcharge mentale disparait à la vitesse d’un galop. Sans lui, ma lumière intérieure et ma joie de vivre diminuent. J’éprouve comme un besoin viscéral d’être tout le temps proche de mon cheval. Et si le fait d’avoir ou de pratiquer une passion était une clé pour ne jamais être déprimé ? Je ne parle pas ici d’un hobby ou d’un centre d’intérêt.
Je parle de cette activité, cette pratique, cette chose qui nous procure une énergie vitale phénoménale, sans laquelle nous pouvons difficilement vivre. Étant passionnée, je suis persuadée que cette faculté participe fortement aux sentiments de bien-être intérieur et de bonheur auxquels chaque être humain aspire à sa façon. Et vous, avez-vous une passion ? Dans le cas contraire, vous êtes-vous demandé laquelle était la vôtre ?
UN CERVEAU BIEN ORDONNÉ
J’ai aussi remarqué que mon cerveau a longtemps été un ennemi ayant laissé la dépression s’installer. Aujourd’hui, j’ai réussi à en faire un allié. Alors, non, tout ne va pas tout le temps bien. Je suis une humaine et je traverse des moments de bas et de doute comme tout le monde. Mais j’ai appris à accepter mes émotions et à compartimenter mon cerveau. Ça vous intéresse de savoir comment je m’y prends ?
Voici ce que je fais : dès qu’une pensée sombre pénètre mon esprit, je la visualise, je l’attrape et je la range dans un compartiment de mon cerveau, une sorte de tiroir que je ferme à double tour. Ainsi elle ne peut plus m’envahir. Puis j’en fais quelque chose. Lorsque je suis seule avec moi-même, le matin très tôt, j’ouvre le tiroir. Je consume cette émotion et je la digère. C’est-à-dire que je la vis, je la ressens profondément, je pleure à chaudes larmes. Ensuite, je referme le tiroir et je passe à autre chose. J’en ai fait une sorte de rituel positif. Je n’ai pas appris cette technique dans un livre ni auprès d’un mindset coach, mais elle s’avère efficace pour moi. Si elle vous parle, je serais curieuse de savoir si elle fonctionne pour vous.
UN REGARD DÉCENTRÉ
Je partage également avec vous ce constat simple qui m’a aidé plus d’une fois. Lorsque je me sens mal, je regarde autour de moi. Face au destin des autres, à leurs difficultés et malheurs, je relativise mes problèmes. Je suis reconnaissante pour les choses positives qu’il y a dans ma vie et je me remémore mes moments de galère. Cela me permet de savourer ce que j’ai et de me sentir mieux. Oui, je vous avais prévenu : j’ai cette tendance à voir le verre à moitié plein !
ET VOUS, COMMENT AVEZ-VOUS VAINCU LA DÉPRESSION ?
Qu’en est-il pour vous : avez-vous déjà été confronté de près ou de loin à la dépression ? Si oui, êtes-vous parvenu à mettre en place des choses ou à trouver des outils pour vous en sortir ? Cela me réchaufferait le cœur de pouvoir en discuter avec vous. Si vous souhaitez partager, de façon authentique, votre histoire, prenez contact avec moi grâce à ce formulaire.
Charlotte C. pour Hors norme
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