La place de la femme dans la société - Hors-Normes
Une femme avec une cape de super héroïne.

La place de la femme dans la société

écrit par Charlotte Clay

Dans l’article du jour, je m’attaque à un sujet de taille : la place de la femme dans la société. J’ai déjà abordé avec vous des questions « à la mode » Hors-Normes, à savoir ma taille de pantalon, mes dessous, mes bas ou ma cape de wonderwoman. Aujourd’hui, je vais vous parler d’un accessoire peu sexy : le costume de « la femme idéale ». Je vous expliquerai comment celui-ci est complexe à enfiler, et en quoi il est, selon moi, inadapté.

Les femmes et la société 

Mais auparavant je tiens à préciser que lorsque j’évoque « la société », je me réfère à celle dans laquelle j’ai vécu : société française, moderne, occidentale. Je n’ai pas fait d’études en sociologie. Toutefois, je sais qu’en fonction de la société dans laquelle nous vivons, le rôle et la place de la femme diffèrent. Une femme japonaise, marocaine, afghane ou suédoise, ne vivra pas les mêmes expériences au regard de la culture de son pays. À cet égard, une collègue d’origine indienne me confia un jour sa stupéfaction sur la façon dont les femmes émancipées évoluent en Europe. Elle ne comprenait pas comment « une femme pouvait faire tout ce qu’elle fait »… Car dans son pays, une femme issue de la classe moyenne a à sa disposition un chauffeur, une cuisinière, une femme qui s’occupe de la propreté du foyer, un jardinier… Un privilège à portée de main là-bas que les femmes issues de la classe moyenne en Europe peuvent difficilement s’offrir.

La femme idéale et ses multiples rôles 

Cette anecdote est en effet intéressante car lorsque je pense aux différents rôles de la femme dans notre société, j’en ai le souffle coupé. Une femme serait censée être tout à la fois mère, salariée ou entrepreneuse, épouse, mais aussi chauffeure, cuisinière, pâtissière, femme de ménage, lavandière, infirmière, couturière, conteuse et j’en passe. Les femmes modernes courent à droite pour ramener de l’argent dans le foyer, bifurquent à gauche pour emmener les enfants à leurs activités extrascolaires. Elles s’occupent des repas tout en supervisant les devoirs. Elles préparent les boîtes à goûter (avec des cookies bios « faits maison »), alors que la machine à laver tourne et qu’elles prennent soin de leurs enfants. Bref, vous voyez où je veux en venir ? La société dans laquelle nous vivons nous impose un rythme de vie effréné, avec à la clé : surmenage puis burn out, qu’il soit professionnel ou parental. « La femme idéale » serait censée tout gérer de front en seulement 24 petites heures (moins les heures de sommeil) et avoir encore le temps de se mettre du vernis à ongles et siroter un cocktail avec ses amis après son cours de yoga. Sans oublier d’être fraîche et disponible le soir, pour son mari, son chéri, son amour ou dans mon cas, pour « le lardon de ma vie ». Il faudrait pouvoir tout faire mais nous n’avons même pas une minute pour reprendre notre souffle et respirer profondément ! 

Le costume de la femme idéale 

Pause. Stop. Cette pression sociale est si abrutissante ! Le costume de la « femme idéale » est si étroit et étouffant ! Personne ne m’avait prévenue que ce costume existait et qu’on attendait de moi que je l’enfile. Par ailleurs, je me suis sentie tellement dépassée lorsque je me suis mariée et que « ma chouquette » est venue au monde. Personne ne m’avait donné le mode d’emploi ou la notice de « la femme épouse maman parfaite ». Personne ne m’avait avertie que j’allais perdre ma liberté, « faire don de moi-même », m’oublier et me sacrifier en donnant la vie à « un bébé kangourou » (ou koala, comme vous voulez). Enfin, personne ne m’avait expliqué que vivre à deux signifie : réaliser des compromis du matin au soir. Tu deviens adulte et puis tu te débrouilles tant bien que mal avec ce déguisement social qui t’est imposé.

Je me demande à ce stade de l’article, très chères lectrices, si vous avez ressenti le même désarroi que moi ou si vous aviez été préparées de votre côté et outillées pour devenir « cette femme moderne » et  enfiler ce fameux costume de « la femme idéale » ?

Rappel d’où nous venons 

Cela dit, avec du recul, je pense que nous ne sommes pas faites pour vivre la vie moderne que nous vivons et que ce costume de la « femme idéale » est inadapté. Je m’explique. J’aimerais rappeler ici la fameuse histoire du commencement. Vous savez, celle qui raconte que, avant, les hommes s’en allaient chasser le gibier, en dehors du foyer… Et que les femmes, elles, s’occupaient du foyer et des enfants. Lorsque les rôles homme femme étaient définis de la sorte : homme, nourriture, dehors et femme, feu, dedans. Cette période de l’humanité avait l’air tellement plus simple que la société complexe dans laquelle nous vivons. J’entends vos « bouh » (rire). Ne me jetez pas votre escarpin en pleine figure, Mesdames ! Ne vous méprenez pas, je ne pense pas être « arriérée » et je ne remets absolument pas en cause l’émancipation de la Femme. N’oubliez pas que je suis une « wondermumpreneure », qui vit une vie moderne à 100 % (et à 100 à l’heure). Mais sincèrement, « cette aire moderne » et cette société causent tant de dégâts dans les foyers : pressions sociales, fatigue extrême, dépressions profondes, burn out en veux-tu en voilà et divorces à la chaîne.

La femme : le cœur du foyer ? (H2)

Je reste persuadée que pour remettre un peu de douceur dans nos vies, il est essentiel de changer notre regard sur la place de la femme dans la société. Et si nous décidions d’enlever le « costume de la femme idéale » et de le déposer aux encombrants ? Et si nous les femmes, reconsidérions, cette place si essentielle de « femme au foyer », car elle nous place au cœur de notre foyer ? Alors que l’homme bâtit des fondations solides dans un foyer, la femme, elle, lui donne une âme. 

Je suis curieuse de vous entendre sur ce sujet de société fondamental. Que pensez-vous de la place de la femme dans la société ? Comment percevez-vous sa place au sein du foyer ? Pour me faire parvenir vos témoignages, vous pouvez vous rendre sur notre page contact ou sur la page témoignage.



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