Saïma partage avec nous un Noël pas comme les autres.
L’attention qu’elle a portée aux signes de maladie que présentait sa maman, a permis que les soins dont elle avait besoin se mettent en place dans les meilleurs délais.
Les capacités d’observation de Saïma, sa vigilance devant une aggravation de l’état de santé de sa maman, ont également permis qu’un bilan soit fait à l’hôpital et que le diagnostic soit posé rapidement, ainsi que le traitement de la dengue.
Saïma a raison de souligner que les rôles s’inversent quand nos parents vieillissent et que nous sommes encore proches d’eux. Le temps est venu de leur rendre ce qu’ils nous ont donné, les soins, l’affection et l’attention qu’ils nous ont prodigués et grâce auxquels nous avons grandi et sommes devenus adultes.
Bien sûr, les émotions, dans des circonstances aussi stressantes, quand s’activent des angoisses de mort, nous submergent.
Malgré son sentiment d’envahissement par la panique, Saïma n’a pas paniqué.
Elle a gardé toutes ses facultés mobilisées pour surveiller au mieux la santé de sa maman.
Jusqu’à se rendre compte que les pompiers avaient oublié d’ouvrir la bouteille d’oxygène…
Quant aux conditions d’accueil et de soins aux urgences de l’hôpital, la situation de détresse des soignants et des malades est la même en métropole et en Guadeloupe. Pour mieux comprendre la gravité des conditions de travail des soignants à l’hôpital comme en ville, vous pouvez regarder deux émissions TV de France 3 intitulées “Nous soignants”, en replay sur France TV.
Merci Saïma d’avoir partagé avec les lectrices du blog, votre Noël pas comme les autres. Une belle leçon de vie.
