J’ai toujours aimé la nature et les animaux.
Enfin, je les aimais de loin car depuis toute petite j’étais allergique aux poils d’animaux et à tous les pollens, graminées, arbres et fleurs du printemps et de l’été. Avec la vie parisienne, je n’ai pas vraiment repris le chemin de la nature pendant très longtemps, alors même que je travaillais dans le développement durable et l’écologie, un comble…
Mon amour pour les chats
Puis un jour, mon amour pour les chats est revenu et j’ai décidé d’en avoir un. Quelque temps après, je suis tombée par hasard sur une méthode de traitement énergétique des allergies, que j’ai démarrée aussitôt. L’année suivante, je pouvais enfin adopter un chat et découvrir le bonheur des marches en forêt.
Les effets des animaux sur notre bien-être et notre santé font aujourd’hui l’objet de nombreuses études, tant sur le moral, le niveau de stress, que sur l’espérance de vie et la santé.
Qui plus est, mon chat a été pour moi le signal d’un changement de vie car grâce à elle, j’ai osé quitter mon travail(article entreprendre au féminin) et devenir praticienne de la méthode Bye-bye allergie©. Ma minette est particulièrement câline et amène beaucoup de douceur dans la maison. Elle sent lorsque nous avons besoin de câlins et vient se lover sur nous en ronronnant.
Elle est aussi un véritable maître zen qui me rappelle à tous moments les bienfaits de vivre dans l’instant présent. S’étirer régulièrement dans la journée ; s’amuser d’un rayon de soleil ; se poser pour un moment de repos entre deux rendez-vous…
Je ne sais pas comment j’ai fait pour vivre aussi longtemps sans animal ! D’ailleurs, depuis son arrivée dans notre vie, nous avons adopté deux moutons, Brume et Éclair, tout câlins aussi. Désormais, ma fille plaide pour un chien…
Retrouver le chemin de la forêt
Retrouver le chemin de la forêt a été plus long. Je n’avaistellement plus l’habitude d’y aller que lorsque j’ai emménagé dans une maison en bordure de forêt, je n’osais pas y aller seule. J’avais peur de m’y perdre, je ne reconnaissais pas les chemins. Il y a cette fameuse peur de la forêt, j’ai remarqué que beaucoup de voisines du quartier n’y mettent jamais les pieds…
J’ai donc mis un peu de temps à la réapprivoiser, d’abord en famille, puis toute seule. J’y fais du vélo, du footing (rarement), différents types de marche, j’y glane des châtaignes à l’automne, des mûres en été, des fleurs de sureau au printemps, des chatons de noisetiers en hiver. J’aime m’y promener en laissant mon instinct décider de la direction à chaque croisement de chemin. Je ne décide jamais à l’avance de la promenade que je vais faire, sauf lorsque j’accompagnedes groupes.
La forêt au fil des jours et des saisons
Depuis le mois de décembre dernier, j’ai pris un engagement avec moi-même d’y aller tous les jours et de ramasser au minimum un déchet par jour. C’est une sorte de contribution concrète à mon environnement. Cet engagement est parfois compliqué à honorer du fait de mon emploi du temps, mais je m’y tiens. Les effets sont surprenants.
J’ai d’abord appris la persévérance et la continuité (qui n’étaient pas mon fort) ainsi qu’allier persévérance et plaisir. Car même si certains jours je dois me forcer à y aller, dès que j’arrive en forêt, je ressens une sensation immense de bien-être et de douceur. J’ai ensuite développé mon sens de l’observation. Je vois la forêt qui change quotidiennement, les nouvelles fleurs, les nouvelles herbes, les traces d’animaux, les différents chants des oiseaux, le feuillage des arbres, les odeurs de sous-bois. C’est un ravissement pour les yeux, les oreilles, le nez et une source de relaxation et de bien-être évidente.
Ce qui est chouette, c’est que l’effet de la forêt n’est pas le même suivant les saisons. En hiver, elle est immobile et semble figée dans l’attente, c’est une vraie source de calme, de constance et de repos. Au printemps, on sent l’énergie de la forêt monter de partout, elle réveille la nôtre et nos 5 sens. En été, sa fraîcheur est un vrai bonheur lorsqu’il fait trop chaud en ville. À l’automne, elle se pare de couleurs magnifiques et je m’amuse à jouer dans la boue ou sous la pluie, ou à ramasser des feuilles et les dessiner.
Quand je sens que mon travail ou mes soucis me prennent trop la tête, je pars en forêt, je me connecte à la terre, aux arbres, parfois je marche pieds nus ou je fais des câlins aux arbres. Je n’ai pas besoin d’y passer beaucoup de temps. Le plus souvent 10 ou 15 minutes suffisent pour sentir mon énergie redescendre vers le sol, je me réancre, je retrouve le moment présent.
La forêt, une seconde maison
C’est une source de bien-être évidente et de relaxation. Les Japonais l’ont élevé à titre d’art, le shinrin-yoku ou le bain de forêt. Aujourd’hui mon corps reconnaît cet effet et dès que j’entre en forêt, je me sens bien, comme si une douceur m’enveloppait. J’ai parfois même l’impression que la forêt est devenue ma seconde maison.
Se (re) connecter à la nature : une clé pour la santé
Je suis devenue intimement convaincue que se reconnecter à la nature et aux saisons est une clé essentielle pour notre santé, notre bien-être physique et mental. Retrouver ce lien serait un vrai plus pour beaucoup de personnes. Je développe donc ce lien à la forêt dans le cadre de mon activité professionnelle. Je propose des marches en forêt : marche afghane, marche consciente, marche des 5 sens, marche de nuit, quête de vision ou câlins aux arbres. J’emmène aussi mes clients pour des séances de relaxation en forêt. Je laisse mes projets fleurir et la forêt m’amener de nouvelles idées. À suivre donc…