Avant de lire ce qui suit, je vous invite à découvrir le témoignage “Survivre à une fausse couche tardive et retrouver l’espoir”, pour mieux comprendre le sens de cet éclairage.
La témoignante a accepté de nous raconter une épreuve douloureuse de son vécu maternel : elle a perdu un bébé à six mois de grossesse, de façon imprévisible. Elle décrit avec précision les étapes de cette perte, et aussi le choc émotionnel qu’elle a subi.
Un déchirement bien compréhensible, car il est traumatisant pour une femme de porter la vie pendant six mois et d’être confrontée à la mort du bébé in utéro. Une forme de collision entre la vie et la mort, quand la promesse de la grossesse était entièrement tournée vers la vie. Cette épreuve active inévitablement de la culpabilité, dont la témoignante fait part avec sincérité.
Une épreuve dépassée
Pour ne pas rester écrasée par l’impact psychologique de ce traumatisme, elle a trouvé le chemin de la guérison, à l’aide des personnes ressources que vous découvrirez à la lecture de son récit. La conclusion de son récit est signe d’espoir, pour sa famille et aussi pour tous les parents frappés par ce type de malheur.
Une épreuve “inexplicable”
Perdre un bébé pendant la grossesse touche la future maman, son conjoint, ainsi que les frères et sœurs déjà nés. Le deuil est probablement particulier, car il arrive souvent que les médecins ne puissent pas donner d’explications rationnelles au décès du foetus.
Les progrès de l’obstétrique permettent aujourd’hui une surveillance approfondie de la santé de la maman et de celle du fœtus. Ne pas avoir d’explication diagnostique rend le deuil plus compliqué. Dans des temps pas si lointains, la mortalité infantile était élevée, elle a beaucoup diminué aujourd’hui. Cela rend également la mort d’un bébé en devenir plus incompréhensible et inacceptable.
Nous vous remercions chère témoignante d’avoir trouvé le courage et les mots justes pour décrire votre détresse et les ressources que vous avez développées pour retrouver les chemins d’une vie familiale heureuse.
