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L’impact des réseaux sociaux sur notre vie

L’impact des réseaux sociaux sur notre vie

Le sujet de société de ce jour concerne la thématique des réseaux sociaux. En tant que fondatrice du blog Hors-Normes, blog se faisant connaître essentiellement grâce aux réseaux sociaux, j’avais envie de mettre en avant un paradoxe qui m’anime : ma haine et mon amour pour ces fameux réseaux. Car d’un côté, ils nous déshumanisent et participent à l’effritement des liens réels. Mais en contrepartie, ils permettent de tisser des liens humains au-delà des frontières et regroupent des milliers de personnes autour de thématiques susceptibles d’apporter leur pierre à l’édifice d’un monde plus humain.

AVOIR UN RÉSEAU SOCIAL 

Il me semble vital d’avoir une vie sociale et un réseau social ! Ils participent de notre équilibre et de notre sensation de bonheur. De nature très sociable, je n’ai jamais manqué de liens sociaux et amicaux jusqu’au moment où j’ai décidé de suivre « mon lardon » dans le Sud de la France, puis de m’expatrier en Angleterre. Pour la première fois de ma vie, je me suis retrouvée éloignée de mes amis et donc isolée. Qui plus est, avec une « chouquette » collée à mes jupes (oui ma chouquette est très riche en pépites de sucre, elle colle bien fort, rire) je n’ai pas trouvé le temps, ni l’énergie, de nouer des liens amicaux. Or je me rappelle du bien fou que cela me procurait d’aller boire un verre avec des amis, de parler de tout et de rien, de me vider la tête et me rafraîchir les idées. Avoir un réseau social permet de se débarrasser d’une charge mentale devenue explosive. Cela permet aussi de se sentir appartenir à un groupe. Comme je l’ai mentionné dans mon article « Comment trouver sa place dans la société ? », nous sommes des êtres éminemment sociaux. Par conséquent, ne pas se sentir appartenir à un groupe peut représenter une source de souffrance. D’ailleurs, mon isolement et ma solitude furent des facteurs ayant contribué à ma dépression et ma prise de poids

LES RÉSEAUX SOCIAUX PAS SI SOCIAUX 

À l’heure où j’écris ces lignes sur mon clavier, le monde d’aujourd’hui n’est plus ce qu’il était à l’époque de mon enfance, mon adolescence et ma vie de jeune adulte. En l’espace d’une quinzaine d’années, (oui j’ai trente-sept ans et je suis certaine que vous êtes en train de faire des calculs mentaux pour deviner mon âge, rire), la façon de concevoir « le réseau social » a totalement changé. 

Je fais partie de la génération pour laquelle les réseaux sociaux consistait à aller boire un verre avec des amis, se socialiser en discutant en face à face, aller se divertir dans un parc ou dans la nature. Lorsque nous nous rencontrions, nous étions réellement ensemble, nos interactions connectées de cœur à cœur. Il n’y avait aucune interférence virtuelle. Il me parait si loin ce temps où personne n’avait d’écrans devant ses yeux et de portable dans ses mains !

Je déteste cette société moderne qui accapare notre temps, précieux et compté sur cette Terre, avec les écrans et les réseaux sociaux. Car oui, lorsque nous avons le nez plongé sur nos smartphones, c’est surtout pour scroller sur les réseaux sociaux, dévorer de manière souvent voyeuriste le contenu et la vie des autres. Il y a aussi ces influenceurs qui eux, sont devenus des produits marketing permettant d’accroître les ventes de certaines marques. Finalement, c’est comme si les humains étaient devenus des « produits ambulants » et « des espèces de zombies », pliant l’échine pour avoir leurs yeux rivés sur le petit écran, dépendant d’une réalité virtuelle source de souffrances, nous rappelant constamment ce que nous n’avons pas en comparaison aux autres. 

De plus, lorsque je vais au restaurant, cela me brise aussi le cœur et me met très en colère de voir des enfants avec les portables de leurs parents dans leurs mains, ou des tablettes, pour les inciter à rester tranquilles, ou peut-être même répondre à leur dépendance. Est-ce que cela ne choque que moi ? Car oui, en mettant sans arrêt des téléphones portables entre les mains de nos enfants, nous les empêchons d’être totalement épanouis humainement. En plus, en les exposant sur les réseaux sociaux ou en les utilisant, ils ne sont pas à l’abri du harcèlement et/ou d’actes malveillants. 

Pour ma part, je ne suis pas accrochée à mon téléphone et ma « chouquette » non plus. Lorsque je vais chez le médecin, à la plage ou même quand je voyage, je fais le choix d’un bon livre. Lorsque je décide de sortir pour marcher, j’emmène mon chien et je laisse délibérément mon téléphone à la maison. Lorsque nous sortons en famille, je ne prends aucun selfie pour m’afficher sur les réseaux sociaux. Je préfère vivre pleinement l’instant présent, entourée de mes proches, comme je l’ai toujours fait depuis mon enfance. Et lorsque je rentre à la maison après une journée de boulot, je me déconnecte de tous ces réseaux sociaux de chat’ professionnels.

Selon moi, les vrais liens sociaux, réels et authentiques sont devenus rares. Je ne me reconnais pas dans ce monde, je n’y trouve pas ma place et j’en souffre tous les jours. 

LES RÉSEAUX SOCIAUX, CRÉATEURS DE LIENS 

Toutefois, j’essaie tant bien que mal, à mon niveau, de survivre dans cette réalité sociale, à ma façon et avec mes valeurs. J’ai créé le blog Hors-Normes pour prendre à contre-pied ces nouveaux réseaux sociaux. Le blog n’est que la partie émergée de l’iceberg, car je compte bien exploiter les réseaux pour rassembler des femmes de valeurs, d’exception et extraordinaires autour de projets et de rencontres. Soyez-en certaines, nous allons nous serrer dans les bras les unes les autres, car il est hors de question pour moi de faire vivre ce projet juste à travers la toile. Hors-Normes, c’est avant tout de l’humain, des discussions en face à face, des rires et des moments de partage inoubliables, en chair et en os. Je peux ainsi dire que je me bats pour donner vie à un espace ou une bulle bien réelle de femmes qui portent les mêmes valeurs que moi, qui rêvent et agissent comme moi, pour propager généreusement ce que j’appelle, l’amour. Je crois au changement, à l’évolution, mais ce en quoi je crois le plus, c’est l’humain. 

ET VOUS, POUR OU CONTRE LES RÉSEAUX SOCIAUX ?

Rire. Mon but n’est pas de déclencher une avalanche de débats sur le sujet. Non, je souhaite plutôt vous demander comment vous vivez au quotidien dans cette réalité sociale virtuelle ? A-t-elle un impact sur votre vie de famille, de maman, d’épouse ? Est-ce facile de mettre des limites et de ne pas vous laisser envahir par les réseaux sociaux ? Avez-vous encore l’opportunité et la chance de faire partie d’un réseau social à l’ancienne, où les apéros ne se prennent pas sur Zoom ? L’impact des réseaux sociaux est indéniable dans notre vie moderne. Peu de gens sont épargnés, excepté ceux qui ont réfléchi à la question et ont pris un certain recul. Car nous baignons littéralement dedans et tout le temps. 

Je serais ravie de vous lire. Vous pouvez envoyer votre témoignage via le site du blog. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau bloc d’articles thématiques que je garde en suspens. Restez connectées, mais profitez surtout de la vie et de votre famille !

À vos risques et périls

À vos risques et périls

Vous pouvez prendre connaissance du témoignage d’Orlane, “Les écrans, des compagnons de solitude« , avant de vous plonger dans la lecture de cet éclairage. 

 

Orlane décrit avec force et détails sa relation aux écrans, la place qu’ils occupent dans son quotidien, et le rôle qu’elle leur attribue. J’encourage chacune et chacun d’entre vous à les éteindre et à réfléchir à la place des écrans dans votre propre vie. Surtout si vous êtes parent, car votre responsabilité est engagée quant à leur usage par vos enfants.

 

Nous avons déjà publié des articles consacrés aux écrans : “Les écrans, simples outils ou nouveaux démons ?”, “L’impact des réseaux sociaux sur notre vie”. Ils sont à votre disposition si vous souhaitez approfondir le sujet. 

 

Les écrans et la solitude

 

J’ai été sensible à plusieurs points dans le témoignage d’Orlane : 

  • Aux formulations qu’elle choisit, certaines sont teintées d’humour.
  • Au rôle qu’elle donne aux écrans pour lutter contre la solitude et les pensées envahissantes qu’elle engendre.

 

La solitude est une médaille à deux faces : une face qui nous dérange, celle d’une impression de vide ou d’envahissement par des pensées parasites, que l’on voudrait éviter, mais qui s’imposent à nous. L’autre face est celle du nécessaire recentrage sur nous-même, dont nous avons besoin pour “recharger nos batteries” et alléger le poids des stress que nous subissons.

 

Je vous remercie Orlane, d’avoir accepté de témoigner des effets négatifs de la solitude avec une telle lucidité. Votre engagement associatif, décrit dans votre précédent témoignage, (“Après la pluie vient le beau temps”) vous conduit à des rencontres humaines très riches. Les nombreuses personnes que vous avez aidées dans leur parcours de vie vous ont permis de découvrir d’autres cultures et de ne pas être paralysée par un sentiment de solitude débordant. 

 

La dépendance aux écrans versus leurs bienfaits 

 

Je vous remercie également Orlane pour votre sincérité, gageons que nombreuses et nombreux sont les utilisateurs d’écrans qui n’ont pas votre honnêteté intellectuelle pour analyser leur relation de dépendance aux écrans. Rien ne nous empêche de nous libérer de cette néfaste dépendance. 

Je vous rejoins, les écrans ont aussi des bienfaits. Ils nous offrent un accès facilité à la culture et aux connaissances, dans tous les domaines. Vous avez la possibilité d’écouter des podcasts radiophoniques, en fonction de vos centres d’intérêt. Vous pouvez commencer par un podcast de France Inter, de la série “L’inconscient” qui s’intitule : “Des écrans et des rêves, les métamorphoses de l’inconscient”. Le podcast est disponible gratuitement en téléchargeant l’application Radio France.

 

Quelle est votre relation aux écrans ?

Si, comme Orlane, il vous arrive d’éteindre les écrans et de vous recentrer sur la vraie vie, de mettre la réalité virtuelle dans de grandes parenthèses, nous vous invitons à en témoigner. N’oublions pas nos responsabilités éducatives vis-à-vis des enfants et adolescents, proies vulnérables pour tous les prédateurs de tout poil qui ont bien compris comment les capturer. Les actualités quotidiennes nous rappellent que les effets dangereux ne sont pas virtuels.

La vocation, mystérieux appel

La vocation, mystérieux appel

Charlotte a partagé avec nous sa vocation pour l’équitation dans l’article “ Avoir une vocation ”. Dans mon écrit du jour, je vous apporte quelques éclairages sur ce mystérieux appel. Mais avant d’aller plus loin, revenons d’abord aux sources de ce mot. 

 

Vocation recouvre deux sens : 

– Inclination, penchant particulier pour un genre de vie, un type d’activité ;

– Dans le sens religieux, acte par lequel Dieu prédestine tout homme à un rôle déterminé qui constitue sa fin personnelle, en particulier destination, appel au sacerdoce ou à la vie religieuse.

 

Ainsi, que la vocation soit laïque ou religieuse, elle désigne une attirance, un appel auquel nous sommes sensibles et auquel nous répondons : “ présent ”.

 

La vocation, un sens à sa vie 

 

Elle nous apporte du sens, non pas comme un objectif à atteindre, mais comme un chemin possible à emprunter pour parcourir la vie. Si l’on pense au destin des artistes ou des sportifs de haut niveau, aux créateurs, peintres, ou encore musiciens compositeurs, on voit jusqu’à quels sommets la vocation les a portés.

 

La vocation, une force intérieure 

 

Elle représente un levier nous permettant de soulever des montagnes, ou de les escalader. Cette force qu’elle nous donne est un cadeau de la vie, précieux et inusable. Un cadeau qui nous porte à nous dépasser, nous aide à traverser les turbulences des épreuves de la vie, comme un fil rouge qui assure notre continuité d’être au monde.

 

La vocation, un chemin d’apprentissage 

 

Avoir une vocation permet de nombreux apprentissages, qui diffèrent en fonction de sa nature. Charlotte, par exemple, témoigne comment les chevaux lui ont appris à mieux se connaître et à tisser une relation aux autres. Elle a découvert ainsi l’écoute, la patience, le respect de l’autre, qui conduisent à l’empathie, condition indispensable à l’acquisition de la confiance en soi et en l’autre.

 

La vocation, un appel de l’âme 

 

Si je me souviens de la genèse de ma vocation médicale, (article une histoire simple) une de ses sources est née au moment où mon parrain est mort d’un cancer. Comme si la peine que je ressentais m’avait conduit à penser :  » Je n’ai pas pu le sauver, le garder en vie, mais en devenant médecin, peut-être pourrai-je sauver d’autres personnes ? ”. C’est ainsi que j’ai trouvé la force de m’engager, corps et âme, dans les études de médecine, puis de devenir médecin et de prendre soin de nombreux enfants et de leurs parents. 

 

Avez-vous une vocation ? 

 

Chères lectrices, si vous vivez une vocation ou si vous sentez en vous une vocation tardive que vous n’osez pas réaliser, nous vous invitons à venir en témoigner. Vous pouvez également témoigner des vocations de personnes qui vous entourent, ou que vous admirez, artistes de toute nature, sportifs ou autres. Nous avons hâte de partager vos récits enrichissants. 

 

Je vous donne rendez-vous mercredi prochain pour aborder un autre thème de société riche, et actuel, celui de l’impact des réseaux sociaux sur notre vie. 



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