L'éducation d'un enfant - Hors-Normes
Un enfant jouant aux perles

Éduquer un enfant

écrit par Charlotte Clay

Alors que la semaine dernière, je vous racontais comment je suis devenue mère, aujourd’hui j’ai envie de vous parler de l’éducation d’un enfant. Car oui, une fois que bébé est sorti de notre ventre, il nous incombe de lui offrir une éducation. L’adage dit même que l’éducation commencerait dans le berceau… Je ne vais pas ici vous parler de techniques éducatives singulières ou de pédagogie à la mode. En effet, je vais rester fidèle à la seule mode que je connaisse et que je prône sur ce blog : « la mode Charlotte Clay ». Ou dit autrement, je vais me référer à « ces accessoires » originaux qui me permettent de délier une parole sincère, celle du cœur. 

Je reviendrai dans cet article sur « ce masque figé » de la maman parfaite et des dégâts qu’il a engendrés dans mon modèle éducatif. Puis je vous exposerai les choix éducatifs pour lesquels j’ai opté concernant ma fille. Tout cela, dans l’espoir de pouvoir entendre, en retour, vos témoignages sur le sujet du jour.

ÊTRE UN EXEMPLE POUR SON ENFANT 

Cela étant dit, vous souvenez-vous du personnage de Bree Van der Kamp, dans la série « Desperate Housewives » ? (Vous ne l’avez pas vue venir celle-là, rire). Cette rouquine à l’allure parfaite, avec une maison sans un gramme de poussière, préparant chaque jour des muffins alléchants pour ses enfants ? Je me rappelle d’elle comme une personne étant à la recherche obsessionnelle de la perfection ! Bon, je vous assure qu’avec mes cheveux bruns, courts et bouclés ainsi que mes rondeurs voluptueuses, je suis à mille lieues de lui ressembler physiquement (rires). Néanmoins, je me retrouve un peu en elle, avec sa personnalité rigide de maman parfaite, lorsque je pense à ma fille et à son éducation. 

À la naissance de ma fille, j’ai mis en pratique tous les conseils médicaux et les recommandations que l’on m’avait donnés. Ne soyez pas surpris si je vous dis que ma fille a écouté de la musique classique jusqu’à ses trois ans… Et ce, alors même que je ne suis pas passionnée par ce répertoire musical. Autre exemple parlant, elle n’a jamais regardé un seul écran avant ses trois ans… J’étais obsédée par l’idée de l’éduquer sans faire de faux pas, en faisant tout ce qui était sain pour elle et pour le bon développement de son cerveau. 

Mais en faisant cela, je me suis perdue en chemin sur le parcours de l’éducation. Je me suis mis tant de pressions pour faire un sans-faute, qu’un jour je me suis effondrée. J’ai suffoqué sous ce « masque rigide de la maman parfaite » et sous le poids écrasant d’un modèle éducatif que l’on m’avait gentiment proposé à coup de « Il faut » et « On ne doit pas ». Je me demande si vous avez vécu une expérience similaire avec vos enfants ? Avez-vous ressenti une sorte de tyrannie ou obsession à faire juste, de façon disproportionnée ? La pression du regard social vous a-t-elle impactée ?

Être soi 

Pour ma part, lorsque ma fille a soufflé ses quatre bougies, j’ai eu un déclic. J’ai pris conscience qu’elle avait une certaine rigidité et que cela provenait de mon modèle éducatif. Je me suis rendu compte que la meilleure façon d’éduquer mon enfant, était de rester fidèle à qui j’étais. En ne m’interdisant plus d’être moi-même, en respectant mes valeurs et mes fondations, alors j’allais être le meilleur modèle d’éducation qui soit pour ma fille. Depuis lors, je suis fière de voir que moi (et « mon lardon »), avons réussi à transmettre à notre fille de belles valeurs : de la confiance en soi, de la créativité, un sens aigu de la liberté et de la famille. 

LE RÔLE DES AUTRES 

Puis, sur ce chemin totalement inconnu de l’éducation, je me suis aussi rendu compte que les autres jouaient un rôle fondamental. À commencer par le papa de ma fille. En effet, il est très important pour moi qu’il soit impliqué dans son éducation. Ainsi, non seulement je lui laisse sa place et son rôle de père, mais je le valorise constamment aux yeux de ma fille.

L’école 

Il y a aussi l’école, avec les professeurs et les camarades. Comme vous le savez déjà, je suis expatriée. Retrouvez mes articles sur l’expatriation ici. Mon mari a souvent eu envie de rentrer en France mais je me suis battue bec et ongle pour que nous puissions rester en Angleterre afin que ma fille poursuive sa scolarité dans ce pays. Pour moi, le système éducatif anglais correspond davantage à mes valeurs : il valorise l’enfant au lieu de l’enfermer dans un schéma de compétition délétère. Il enseigne aussi la discipline et le respect. Retrouvez plus d’informations à ce sujet dans mon article «Les avantages de l’expatriation au Royaume-Uni ».

Le contact avec les animaux 

Pour terminer, vous n’êtes pas sans savoir, à moins que vous n’ayez pas encore lu mon article sensationnel (je me jette des fleurs, rire) sur le fait d’avoir une vocation, que je suis passionnée par les chevaux. Ce contact étroit que j’ai tissé avec cet animal dès l’enfance, m’a convaincue d’une chose : être proche des animaux permet de développer des savoir-être et des qualités relationnelles qui valent de l’or. J’ai transmis à ma fille cet héritage. Elle a l’habitude de prendre soin de son poney avec empathie et sensibilité. Avoir pu offrir à ma fille ce contact avec les animaux est une réussite éducative dont je suis fière.

QU’EN EST-IL DE VOTRE ÉDUCATION ET DE VOS ENFANTS ? 

Je suis ravie d’avoir pu vous partager, à cœur ouvert, un peu de mon parcours éducatif. Je serais plus qu’heureuse de savoir comment vous vous y prenez à votre tour. Comment tordez-vous le cou à « ce masque social de la maman parfaite » ? Pour me faire parvenir vos récits Hors-normes, rendez-vous sur la page témoignage ou contact



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