La fausse-couche : vivre la perte d’un bébé - Hors-Normes
une épreuve physique et psychologique. Soutien, témoignages et signes d'appel sur HORS-NORMES. Vivre la perte d'un bébé.

La fausse-couche : vivre la perte d’un bébé

écrit par Docteur Cleray Xavier

Aujourd’hui nous abordons sur le blog du Doc, la thématique de la fausse-couche, en lien avec le dernier article de Charlotte. Il me paraît essentiel de rappeler ici que la fausse-couche est définie comme l’interruption spontanée d’une grossesse avant la 22e semaine d’aménorrhée. La 22e semaine représente la date de viabilité d’un bébé prématuré qui peut être réanimé, en l’état des conséquences médicales actuelles.

 

La fausse-couche : une blessure physique et psychologique 

 

Il s’agit d’abord d’une blessure du corps pour la femme qui le vit, mais aussi d’une blessure psychique. Une fois la blessure du corps cicatrisée, il reste à prendre soin de la blessure psychique.

 

La qualité de l’accueil, de l’écoute et des soins prodigués par les soignants va contribuer à une meilleure guérison de cette épreuve. Mais selon le moment de la survenue de la fausse-couche, des préoccupations de la femme et du désir d’enfant partagé par le couple, cet accident peut demander du temps et le soutien de soins psychologiques.

 

La charge émotionnelle de tristesse et de culpabilité peut perturber la femme, au point qu’elle a l’impression d’en oublier son conjoint et les conséquences psychologiques pour lui, comme le mentionne Charlotte dans son article. 

 

Rappelons ici que les hommes sont peu enclins à verbaliser leurs émotions, à fortiori quand ils sentent que cette épreuve perturbe leur femme. Les soignants sont formés à accompagner les couples, il est de leur devoir de solliciter le conjoint et de lui permettre d’exprimer sa détresse, s’il le souhaite.

 

Dans cette épreuve, comme dans bien d’autres, les rencontres heureuses vont être salutaires pour traverser ce traumatisme. Charlotte en témoigne quand elle évoque la consultation avec le “ Docteur espoir ”.

 

Si vous avez vécu une fausse-couche, ou si vous avez soutenu une amie ou une femme de votre entourage familial, nous vous invitons à en témoigner. Vous pouvez aussi témoigner des soins que vous avez reçus, ou le faire si vous êtes personnel soignant à l’hôpital ou en ville. 

 

Pour plus d’information sur le sujet, vous trouverez les signes d’appel d’un risque de fausse-couche sur le site Ameli.fr.

Si vous souhaitez témoigner à ce sujet, n’hésitez pas à nous contacter en cliquant ici, l’équipe Hors-Normes prendra grand soin de votre reccueil.



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