Dans son témoignage, que je vous invite à lire avant cet article, Sophie nous invite à partager le difficile parcours scolaire de son fils, depuis un âge non précisé, jusqu’à son Bac. Vous comprendrez comment elle a traversé ces années de “galère” avec son fils, jusqu’au moment où elle a consulté un pédopsychiatre qui a nommé les troubles de son fils. Sophie a alors vécu le soulagement d’une culpabilité écrasante, ce qui leur a permis, à tous deux, de poursuivre le chemin jusqu’au Bac. Je vous laisse découvrir la conclusion de leur histoire.
La phobie scolaire : un fléau sociétal
Le vécu de Sophie et de son fils illustre un grave problème de santé mentale qui touche des milliers de familles et d’enfants, la phobie scolaire. Cette phobie est liée à des troubles anxieux sévères dont souffrent de nombreux enfants et adolescents. Sophie décrit les signes annonciateurs avec précision.
Les raisons derrière la phobie scolaire
Notre époque est marquée par la fréquence de ces troubles pour plusieurs raisons.
- D’abord, le contexte aggravant de l’épidémie de COVID a amplifié ce phénomène en privant les enfants et les adolescents de leur vie sociale en établissement scolaire.
- Deuxièmement, à cause des effets dévastateurs des réseaux sociaux, dont l’usage malveillant et sadique par certains enfants et adolescents, exacerbe leur cruauté mentale et les rend responsables de harcèlement moral qui peut détruire certains jeunes, au point de les pousser au suicide.
La phobie scolaire devient alors un moyen d’échapper à ces menaces en s’éloignant de la vie sociale en établissement scolaire.
Les enfants souffrant de phobie scolaire peuvent bénéficier de cours par correspondance, avec le CNED.
Sophie évoque également l’exercice d’une Aide Éducative en Milieu Ouvert (AEMO), mesure d’assistance éducative décidée par un juge pour enfants. Sophie a réussi à s’appuyer sur ce soutien éducatif, et ce, malgré la culpabilité qu’elle ressentait.
S’entourer de professionnels pour faire face à la phobie scolaire
Combien de parents sont confrontés à des sentiments d’impuissance ou d’échecs, face aux difficultés de leurs enfants, et également au goût amer de la culpabilité ? Rappelons-nous ici qu’aucun parent ne doit rester seul face à l’adversité. De nombreux professionnels, soignants et éducatifs, sont formés à comprendre et soutenir des familles dont un enfant souffre de difficultés.
Demander de l’aide, même si le premier pas peut être culpabilisant, vaut mieux que de s’enfermer dans les problèmes, en huis clos à la maison. C’est l’expérience que Sophie vous a proposé de partager.
Merci Sophie d’avoir trouvé le courage de soutenir votre fils, contre vents et marées. Merci de la confiance que vous nous avez accordée en témoignant.
Parents confrontés aux difficultés de votre enfant, l’équipe du blog Hors-Normes est à votre disposition pour accueillir votre témoignage, qui peut aider d’autres parents à solliciter du soutien, comme Sophie a su le faire.
