Chères lectrices et lecteurs, Lisa nous invite à partager son expérience de maman de deux enfants. Vous pouvez lire son témoignage pour en savoir plus, avant de lire cet éclairage.
Le regard social porté sur la maternité, ce moment de profondes transformations corporelles et psychiques, peut être vécu comme culpabilisant. La représentation sociale idéale de la maternité a peu à voir avec le vécu des femmes qui deviennent mères.
Lisa en témoigne sans occulter les moments difficiles qu’elle a traversés à la naissance de sa première fille.
Les antidotes à la culpabilité
Avec le temps, Lisa a trouvé la distance et l’humour qui lui ont permis de ne pas rester coincée dans les griffes de la culpabilité. “Tel un pote bien installé dans ton canapé, elle ne te lâche pas”, confie-t-elle. À cette image, choisie par Lisa, nous pourrions lui répondre qu’elle peut s’autoriser à le virer du canapé.
Ce qu’elle a réussi à faire en sollicitant des professionnels, sans oublier le soutien de son entourage familial et amical.
Je rejoins Lisa dans son analyse, la culpabilité est nécessaire “mais point trop n’en faut”. Quand elle devient envahissante, elle nous paralyse. Nous sommes en constante recherche d’équilibre quand nous sommes parents : éduquer nos enfants, les élever vers l’âge d’adultes autonomes, en prendre soin sans oublier de prendre soin de nous, sans nous sacrifier, que nous soyons père ou mère.
Nous nous trompons souvent, en tant que parents. Nos enfants ne nous en tiennent pas toujours rigueur, ils apprennent ainsi que la perfection n’est pas de ce monde.
Merci Lisa pour la franchise de votre témoignage, car il n’est pas facile d’évoquer par écrit nos fragilités, universelles et signes de notre humaine condition. L’équipe du blog Hors-Normes vous souhaite plein de bonheur avec vos deux petites filles.
Si vous êtes inspirés à témoigner sur le sujet de la culpabilité, notre espace d’écriture bienveillant vous est grand ouvert.
