“Lettre à mon corps”, ainsi Mathilde a-t-elle choisi de nous raconter son histoire de soins de l’obésité dont elle souffrait. Par la forme de son récit, elle nous invite à partager sa façon de penser à son corps, de penser son corps.
Et naît la discorde entre son corps et ses pensées.
Par l’effet miroir du regard social porté sur son corps.
Là voilà enfermée dans la prison intérieure de la honte.
Une femme médecin avait la clé de la prison.
Mathilde, aux prises avec sa tristesse, se croyait condamnée à l’obésité.
En acceptant cette ouverture et cette rencontre, elle réussit à transformer son corps, à l’alléger.
Une surprise en cachant une autre, elle accueillit un bébé dans son corps transformé.
Une nouvelle transformation, et elle transmit la vie.
Notre corps est le premier représentant social de notre être. Avant même que nous ayons pris la parole, l’autre, qui nous voit, ne se donne pas la peine de nous connaître, de nous reconnaître comme humain semblable à lui, à elle.
La facilité du jugement à l’emporte-pièce, nous la connaissons : rire “des gros”, “des manchots”, “des aveugles”, “des sourds”, de ceux de nous frappés par le handicap. Pensant faire l’économie du malheur, à moindres frais. Ces “juges” n’ont pas reçu d’éducation, celle qui nous élève vers le respect de l’autre, nous enseigne l’altruisme.
Cette femme médecin que Mathilde a rencontrée a eu l’intelligence de l’accueil, du respect, du dépassement du jugement. Elle lui a permis de changer de cap. Une belle rencontre, à méditer…
Merci pour votre témoignage Mathilde,
Doc Hors-Normes
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